À travers son entreprise, What The Factory, Nicolas Giraud conçoit des dispositifs numériques et interactifs de manière innovante. Son approche transcende les frontières entre les domaines de technologie et de fabrication, lui permettant de proposer des offres uniques. Dans cette entrevue, Nicolas partage sa vision, évoque ses projets en cours ainsi que ses réalisations les plus insolites, ses « moutons à 5 pattes ».

Qui es-tu et peux-tu m’expliquer ton parcours ?

Je suis Nicolas Giraud et je fais du code depuis 20 ans. Après l’obtention du DUT informatique, je me suis mis à mon compte en freelance, je faisais des sites web pour les agences de communication à Amiens. Ensuite, j’ai fait du code pendant 5 ans dans une entreprise que j’avais créée et à sa fermeture, j’ai continué à faire du code en tant que salarié pendant 13 ans dans une entreprise sur Amiens. N’ayant plus les mêmes attentes, j’ai créé What The Factory où je peux développer mon côté maker tout en continuant à coder.  J’aime bien dire que je fabrique des « moutons à 5 pattes », c’est-à-dire des objets qui n’existent pas ou qui ne s’achètent pas dans le commerce parce qu’il n’y a pas de marché ou parce que c’est trop personnalisé pour exister simplement. J’exploite des techniques de fabrication et des techniques de code électronique, informatique pour fabriquer des objets rigolos.

Pourquoi avoir choisi les pépinières d’entreprises Amiens-Picardie ?

Principalement pour l’espace qui est proposé mais aussi pour son tarif accessible et pour ne pas être seul.

Explique-moi ton activité comme si j’étais un enfant de dix ans.

Nous fabriquons des objets qui n’existent pas dans les magasins.

Pourquoi avoir choisi « What the factory » comme nom pour ton entreprise ?

Parce qu’à chaque fois que l’on fait quelque chose, il y a une notion de chose un peu hors du commun, un peu excentrique. Et aussi pour le côté fun du double sens.

Ta première impression en pépinières ? Ton meilleur souvenir ?

J’ai apprécié le fait de pouvoir créer du lien rapidement avec les autres entrepreneurs. Tout le monde est accessible et cool. Il y a de l’empathie, de l’intérêt de la part des personnes.

Quels sont les atouts de ton entreprise ?

Nous faisons les choses à fond et nous aimons prendre des risques. Nous allons toujours au bout d’un projet et nous prenons plaisir à le fignoler, à ajouter le petit plus qui n’était pas prévu mais qui apporte une belle finition. Nous aimons également nous lancer dans des projets tels que la création d’Horace notre photobooth [ndlr : notre chouchou, l’incontournable de nos évènements]

Quelle est ta journée-type ?

Ça dépend les périodes mais en ce moment, quand nous arrivons, je fais de la création dans l’atelier puis souvent l’après-midi je suis sur le PC pour faire de la conception, car lorsque nous fabriquons il faut forcément dessiner en 3D. Et le lendemain, dès le matin, je vais si c’est nécessaire, chercher le matériel et ensuite je me mets à la conception dans l’atelier. De son côté, Annabelle s’occupe essentiellement de la communication et de la comptabilité / gestion. Nous faisons très peu de rendez-vous client, car nous préférons que les clients viennent nous voir. Ça nous permet de leur montrer davantage de choses.

Si tu devais te décrire en quelques mots ?

Pragmatique et débrouillard.

Quel est ton film préféré ?

C’est Le livre d’Eli, qui est un beau film avec mon acteur préféré, Denzel Washington.

Quels sont tes passe-temps ?

J’aime bien apprendre des choses, toujours dans l’univers du travail, savoir comment fonctionne telle ou telle chose.

Qu’est-ce qui t’a poussé à entreprendre ?

La première c’est que je n’avais pas de perspective dans mon précédent travail. De plus, je peux essayer et tester des trucs.

Un conseil pour celles et ceux qui voudraient se lancer ?

Qu’ils le fassent. Il faut savoir prendre des risques !

Ce qu’on peut te souhaiter ?

Que mon entreprise fonctionne et qu’Horace (notre photobooth) se développe davantage. J’ai d’ailleurs l’intention d’en faire 2 autres pour satisfaire plus de demandes. [On vous le souhaite.]

Où peut-on te suivre ? (site, réseaux sociaux…)

Sur notre site internet www.whatthefactory.fr ou pour Horace sur www.horace.fr puis sur Instagram, Facebook et LinkedIn. Les gens peuvent aussi passer à l’atelier quand ils veulent. [Bon à savoir !]